Ninon CARNOY
Ninon CARNOY
Somatothérapie - Shiatsu - Rebirth - Relaxation 
Paris 11 Bastille & Paris 13

Rebirth ou Respiration consciente à Paris 10 (75010)

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Ninon Carnoy, rebirth ou respiration en conscience à Paris 10

Qu’est-ce que le rebirth ou rebirthing ?

Il est plus facile de décrire ce que le rebirthing n’est pas : ce n’est pas une respiration forcée ou de l’hyperventilation que l’on pratique dans la respiration holotropique ou la bioénergie. Ce n’est pas non plus un processus violent et cathartique de type cri primal pour libérer les émotions.

Le rebirthing est une respiration consciente. Une pratique profonde et douce d’observation de ma respiration. Dans une séance, je détends progressivement mon inspir et mon expir avec l’aide de la praticienne. Sa présence rassurante et soutenante me guide pour prendre conscience de ma respiration. Ma respiration est calme et lente.

Au fur et à mesure, la praticienne m’aide à explorer les sensations, les mots, les images, les émotions qui peuvent venir.

Comment la respiration consciente permet-elle de résoudre des problèmes ?

Lorsque j’expérimente une contrariété (retard, crainte, agacement…), j’ai spontanément tendance à couper ma respiration. « J’en ai eu le souffle coupé », « … je ne peux plus respirer », « de l’air ! », « … me pompe l’air ». Autant d’expressions courantes qui démontrent à quel point c’est courant d’avoir une respiration restreinte. Au niveau émotionnel et physique, un choc, un accident, la perte d’un proche impactent la manière dont je respire. Accumulées, ces histoires, faites de tension et de douleurs restent « stockées » dans une espèce de mémoire corporelle et conditionnent la manière dont je respire aujourd’hui. Je me suis conditionné mes blocages et mes limites.

Lorsque je jette un regard à mes proches, je me demande : combien respirent complètement ?

Observer comment je respire, en conscience, avec l’appui d’une thérapeute attentive, m’aide conscientiser ces limites. A les accepter telles qu’elles sont aujourd’hui.

Au fil d’un suivi en rebirth, en fin de séance Julia, 42 ans, raconte qu’elle s’est vue petite et abandonnée. Des larmes ont glissé le long de ses joues. C’était la première fois qu’elle prenait conscience qu’elle avait manqué d’attention enfant. Elle prenait conscience aussi qu’elle avait orienté sa vie 100% carrière en mettant complètement de côté sa sensibilité et son besoin d’être en lien intime. Pleurer sur cette petite fille a été le début d’une autre relation à elle-même. Elle a pris du recul face à ses injonctions « sois forte, serre les dents, tu dois y arriver » qu’elle se disait sans cesse. Elle a appris un autre langage riche de douceur, soin, attention, authenticité … Elle a appris à se donner ce dont elle avait manqué. Et au fil du temps, ses relations avec ses proches sont devenues plus profondes, plus riches, plus nourrissantes. Quelque chose de l’ordre de la confiance dans la vie est né pour elle de cette exploration.

Respirer en conscience permet donc de dénouer des blocages physiques et émotionnels ?

Une respiration plus large apporte plus d’oxygène dans le corps. La conscience est posée sur la respiration. Ces deux phénomènes permettent aux mémoires du corps et aux tensions de se libérer. Une tension, c’est tendre vers. C’est un élan interrompu. Dans l’espace sécurisé du rebirth, cet élan peut trouver son expression spontanée (visuelle, auditive, kinesthésique…). Rien à faire d’autre que de laisser faire ce qui est là et en être le témoin.  

Patrick, 54 ans, très stressé par un choix à faire a commencé à respirer. C’était difficile, il luttait. Je lui ai proposé de cesser de lutter. Petit à petit, sa respiration a changé. Ses bras se sont levés vers le ciel. Son visage s’est éclairé. Il a murmuré « oui ». Il m’a expliqué avoir entendu une voix lui dire « va en paix » et pour lui, c’était l’autorisation de choisir le changement auquel il aspirait. Le visage rayonnant, dans un rire, il a pris conscience qu’il n’avait plus besoin de l’aval de sa mère pour diriger sa vie. Au fil des séances, il a mis de la distance avec ses parents qu’il appelait tous les jours et commence sortir du rôle de petit garçon obéissant et éternellement insuffisant. Il devient plus sûr dans ses choix, plus confiant dans la vie « je suis porté », dit-il, et plus sécure dans ses relations amicales.

Le rebirthing est-il une thérapie violente, dangereuse, lourde ?

Les personnes qui parlent du rebirth comme d’une thérapie lourde ou difficile sont des personnes qui n’ont pas pratiqué le rebirth. Il règne une grande confusion dans bien des esprits, autant chez les « experts » des plateaux télé/web que dans le grand public.

« Le rebirthing est une pratique douce de respiration consciente ». C’est son fondateur Leonard Orr qui le rappelle en 2021 lors de son interview donné au magazine Psychologies.

C’est assez simple, n’est-ce pas ?

Le rebirthing, c’est revivre sa naissance ?

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il ne s’agit pas de revivre sa naissance. Il s’agit de renaître à soi-même. C’est-à-dire de se délester des blocages et des limites accumulées. Retrouver une respiration plus ample et plus profonde. Se sentir vivant. Parfois, des retraversées de naissance ou d’accouchement se produisent.

Mélanie, 39 ans, fine et toute en tension, venait pour de difficultés relationnelles avec son conjoint. Un fil des séances, les retraversées de sa naissance se sont enchainées. Née par césarienne faite en urgence avec risque de mort pour sa mère et elle, son corps se mettait en mouvement comme pour passer par le col de l’utérus. A chaque séance, elle était surprise que cela se reproduise. Toujours de manière différente. Ça n’avait rien à voir avec sa demande, disait-elle. Avec le recul, elle a compris que ces retraversées lui avaient permis de devenir actrice de sa naissance. Et de vivre un accueil dans de meilleures conditions que celles qu’elle avait vécues bébé (en couveuse sans contact avec ses parents). Elle m’a expliqué qu’elle vivait beaucoup moins de tensions avec son conjoint. Elle avait plus confiance en elle et en sa capacité à mener des projets à leur terme. Et pouvait désormais recevoir l’amour que lui manifestait son conjoint et que son vécu douloureux ne lui permettait pas d’accueillir auparavant. Elle se sent plus dynamique et libre. Son tour de poitrine a changé : il y a plus de place dans sa cage thoracique pour elle, pour son conjoint et pour la vie.

Le rebirth et l’énergie (ki)

Les pratiques orientales des arts martiaux, yoga, qi gong… font toutes appel à la circulation du ki (ou chi, prana ou souffle). La fluidité des mouvements du qi gong donne un bon exemple de la circulation du ki dans mon corps et autour de moi. L’art martial « utilise » le souffle. Dans la respiration consciente, je « suis » le souffle.

Comme lorsque je marche le long d’un chemin un certain temps, je ne sens plus mes jambes faire le mouvement, le mouvement se fait, je suis le mouvement de la marche (du verbe être et du verbe suivre !). Le rebirth, c’est la même chose. Je respire, puis, sans m’en rendre compte, je suis respiré.e.

Certains clients/patients l’expriment ainsi, malhabiles avec des mots trop étriqués pour ce qu’ils vivent : « je suis respiré par la Vie » ou « ça respire en moi ».

Je suis déjà en thérapie, puis-je faire du rebirth ?

Chaque approche est complémentaire. Une thérapie verbale de type analytique peut beaucoup gagner à être complétée par une exploration plus corporelle. Si j’ai envie d’essayer une approche, le mieux est d’en faire l’expérience pour ressentir ce qu’elle m’apporte. L’être humain a tellement de facettes que de nombreux thérapeutes ont compris que les thérapies donnaient plus de résultats lorsque les patients / clients se prenaient en main pour explorer différentes approches de soin.

Comment se déroule un suivi thérapeutique en rebirth ?

Un suivi thérapeutique en rebirth comporte plusieurs séances. La séance dure une heure et demi.

Chaque séance est composée de deux temps :

  • Le premier temps est un temps de respiration en conscience, continue, sans pause pendant environ 40 minutes. Cela permet une détente complète et favorise l’émergence de vécus.
  • Le second temps est un temps d’exploration de ce que j’ai vécu et de discussion pour identifier mes blocages, mes prises de conscience et mes nouvelles ressources. 

Quelles sont les indications pour le rebirth ?

Comme on l’a vu, chacun voit sa capacité respiratoire diminuer avec les chocs, inconforts ou traumatismes inhérents à toute vie. Le rebirth est donc profitable à chacune et chacun. Respirer en conscience permet de « digérer » les difficultés rencontrées et d’explorer des alternatives au schéma habituel action-réaction. Le rebirthing offre la possibilité de sortir de conditionnement qui enferment petit à petit (corps et esprit) pour revenir à plus d’ouverture à moi-même (qu’est-ce que je vis ? comment je me sens ?...) et aux autres (qu’est-ce que tu vis ? comment tu te sens ?...). C’est une excellente approche pour pacifier mes relations à moi-même et aux autres, sans « prise de tête », juste en respirant en conscience. Et ça se fait. Tranquillement. Comme un cadeau.

Le rebirth est particulièrement indiqué lors d’états dépressifs, troubles anxieux, difficultés respiratoires, douleurs liées au cycle féminin, stress, phobie, trac…

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